Biographie

Jean-Pierre Marielle est un acteur français né le à Paris 13e et mort le à Saint-Cloud.

Connu pour sa voix chaude et caverneuse, il a joué dans plus de cent films. Habitué des personnages comiques hauts en couleur (Les Galettes de Pont-Aven, … Comme la lune, La Valise, Le Diable par la queue), il s'est aussi fait remarquer dans les rôles dramatiques (Les mois d'avril sont meurtriers, Tous les matins du monde, Que la fête commence..., La Controverse de Valladolid, Les Âmes grises) ou encore dans des rôles nuancés comme Quelques jours avec moi de Claude Sautet.

Lauréat du Molière du comédien en 1994 pour Le Retour d'Harold Pinter, il est nommé sept fois aux César du cinéma.

Enfance

Jean-Pierre Marielle est le fils de Georges Marielle, industriel qui dirige une entreprise agro-alimentaire, et de Josette Coulbois, couturière vivant à Précy-le-Sec, où il a grandi.

Formation

Ses premières expériences d'acteur remontent au lycée Carnot de Dijon où il monte quelques pièces de Tchekhov avec ses camarades. Il voulait initialement entrer en classe préparatoire littéraire, mais l’un de ses professeurs l’encourage à devenir plutôt comédien de théâtre. Il monte à Paris, se présente au centre d'art dramatique de la rue Blanche et intègre le Conservatoire national. Il s'y lie d’amitié avec Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort et Bruno Cremer, au sein de la « bande du Conservatoire », et en sort avec le second prix de comédie classique en 1954. Avec ses camarades, il joue au théâtre ainsi qu'au cabaret le soir après les cours.

D'abord stagiaire au Théâtre-Français, il joue ensuite sur de petites scènes de la rive gauche, puis est engagé dans la compagnie Grenier-Hussenot.

Carrière

Débuts

Ses débuts consistent en quelques rôles sur les planches avec la compagnie Grenier-Hussenot, notamment dans des pièces de Pinter, et en petites apparitions sur grand écran à la fin des années 1950, avec sa voix particulière lui donnant les moyens de jouer des personnages plus âgés. Mais, déçu par ses premiers rôles au cinéma, il se tourne un moment vers le cabaret.

Il débute au cinéma en 1957 en tenant des petits rôles, notamment dans des films d'Henri Decoin et Robert Lamoureux. Il donne la réplique à Eddie Constantine, Fernand Raynaud, Daniel Gélin, Jean Bertho ou Michel Simon. Sa carrière cinématographique se développe dans les années 1960. À la suite de l'échec de Climats, en 1962, Jean-Pierre Marielle tente sa chance au cabaret au côté de Guy Bedos avant de retourner au cinéma. Il est cantonné dans des seconds rôles.

Jean-Pierre Marielle obtient des rôles un peu plus consistants dans les années 1960, dans des films tels que Faites sauter la banque ! (1963), aux côtés de Louis de Funès, Week-end à Zuydcoote (1964), Un monsieur de compagnie (1965) et surtout Le Diable par la queue (1969), où le réalisateur Philippe de Broca lui donne l’occasion d’exprimer tout son talent. Sa popularité grandit au cours des années 1970 où il apparait dans beaucoup de comédies notamment dans Sex-shop (1972) de Claude Berri dans lequel il incarne un dentiste vicieux fort en gueule, La Valise (1973) de Georges Lautner où il incarne un espion israélien qui tente de rejoindre la France dans la valise diplomatique à travers des pays arabes, Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974) de Michel Audiard, On aura tout vu (1976) de Georges Lautner où il incarne un savoureux producteur de films pornographiques, Calmos (1976) de Bertrand Blier considéré comme un véritable pamphlet anti-féministe et Cause toujours... tu m'intéresses ! (1979) de Édouard Molinaro où il donne la réplique à son amie de toujours, Annie Girardot.

Révélation

Ce sont des rôles dramatiques qui lui apportent une grande notoriété dans la profession, notamment dans Que la fête commence... (1974) de Bertrand Tavernier où Jean-Pierre Marielle incarne un Marquis de Pontcallec grandiloquent, Les Galettes de Pont-Aven (1975) de Joël Séria, film devenu culte dans lequel il explose littéralement dans le rôle d'un citoyen banal en quête d'identité et de bonheur, cette performance lui vaut une nomination en tant que meilleur acteur à la première cérémonie des César, Un moment d'égarement (1977) de Claude Berri où il incarne un rôle difficile de père de famille tombant amoureux de la fille de son meilleur ami, et enfin Coup de torchon (1981) de Bertrand Tavernier, il y incarne à la fois un proxénète ordurier et son frère militaire, cette double composition lui vaut une seconde nomination aux César, cette fois-ci en tant que second rôle.

Confirmation

Les années 1980 sont marquées par de multiples comédies où Jean-Pierre Marielle excelle, notamment dans Signes extérieurs de richesse (1983) ou Hold-up (1985), mais il prouve une fois de plus son aisance dans le registre dramatique notamment dans Les mois d'avril sont meurtriers (1987) de Laurent Heynemann dans lequel incarne un flic désabusé et suicidaire, sa prestation lui permettra d'être récompensé au MystFest. Durant cette décennie, on retiendra aussi Quelques jours avec moi (1988) de Claude Sautet, dans lequel il incarne face à Daniel Auteuil et Sandrine Bonnaire, un personnage qui se révèle d'une profonde humanité, avec à la clé une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur dans un second rôle.

Les années 1990 marquent un tournant dans la carrière de l'acteur, il est considéré par beaucoup comme un mercenaire du cinéma français (c'est son ami Bernard Blier qui le qualifiait ainsi). Il tourne notamment Uranus (1990) de Claude Berri réunissant une distribution de premier choix, à ses côtés Gérard Depardieu, Michel Blanc, Philippe Noiret, Fabrice Luchini, Gérard Desarthe, Daniel Prévost et Michel Galabru, Marielle y incarne un ingénieur hypocrite rongé de remords pour ses actions durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1991, il tourne le film le plus important de sa carrière, Tous les matins du monde, réalisé par Alain Corneau, qui adapte le roman de Pascal Quignard, et pose des questions existentielles sur l'art, la musique et l'émotion. Jean-Pierre Marielle y incarne Jean de Sainte-Colombe, violiste veuf et janséniste, refusant les honneurs de Versailles et les sollicitations de Louis XIV pour vivre en reclus à la campagne avec ses deux filles avant qu'il n'accepte, malgré lui, de recevoir un élève nommé Marin Marais, interprété à des âges différents par Guillaume et Gérard Depardieu. Le film attire plus de 2 millions de spectateurs en salles et devient le succès inattendu de 1991 avec Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Tous les matins du monde est récompensé par le prix Louis-Delluc 1991 et sept Césars en 1992. Néanmoins, à la surprise générale, le César du meilleur acteur n'est pas attribué à Marielle, grand favori, mais à Jacques Dutronc pour sa composition de Vincent van Gogh dans le film homonyme réalisé par Maurice Pialat.

Il est une nouvelle fois nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1993 pour sa prestation dans Max et Jérémie de Claire Devers.

Diversification

En 1996, Jean-Pierre Marielle livre une performance hilarante aux côtés de ses deux amis Jean Rochefort et Philippe Noiret dans la comédie Les Grands Ducs, où il interprète un acteur « has-been » râleur et dézingué. Bien que le film n'ait pas rencontré le succès escompté à l'époque, il devient au fil du temps un film culte.

En 1999, il joue son propre rôle dans le film Les Acteurs de Bertrand Blier dans lequel il donne la réplique à André Dussollier et Jacques Villeret, eux-mêmes dans leur propres rôles.

En 2005, on le retrouve aux côtés de Jacques Villeret et Denis Podalydès dans Les Âmes grises où il interprète un procureur mystérieux et austère mêlé à deux meurtres.

En 2007, il interprète le rôle d'un homme voulant éternellement demeurer jeune et ne pensant qu'à faire « le beau » auprès de femmes bien plus jeunes que lui dans Faut que ça danse !, ce qui lui vaudra une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur.

En 2007, il double le cuisinier Auguste Gusteau dans le film Pixar : Ratatouille, renouant ainsi avec l’expérience du doublage qu’il avait déjà pratiqué au début de sa carrière en doublant le personnage de Ponce Pilate dans Ben-Hur de 1959.

Dernières années

Jean-Pierre Marielle a également effectué une brillante carrière sur les planches et a reçu un Molière du meilleur comédien en 1994 pour son interprétation dans Le Retour de Harold Pinter.

Il fait partie de ces grands acteurs à avoir de nombreuses fois été nommé aux César (sept fois au total) sans jamais remporter le prix. Lui-même revendique de ne jamais avoir assisté à la cérémonie et déclare :

« Les César ? J'en ai rien à foutre, je ne suis pas un acteur de tombola. L'important, c'est devant la caméra. C'est servir un auteur, en découvrir un nouveau. »

En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

Famille et vie privée

Jean-Pierre Marielle a été marié quatre fois.

Son premier mariage a lieu le , dans le 6e arrondissement de Paris, avec Noëlle Wolff, comédienne sous le nom de Noëlle Leiris. Il divorce en 1967.

Son second mariage est célébré dans le 7e arrondissement de Paris le avec Michelle Charlotte Bompart. Le divorce est prononcé en 1973.

De sa troisième union, le à Boulogne-Billancourt avec Catherine-Françoise Burette naîtra un fils, son seul enfant, en 1980 : François-Arthur. Il divorce en 1983.

En quatrièmes noces, il épouse à Florence (Italie) l’actrice Agathe Natanson le . C'est cette dernière qui annonce son décès à la presse.

Jean-Pierre Marielle a la réputation d'être difficile à interviewer. En 2019, le journaliste Jean-Mathieu Pernin rappelle ce qu'on dit de lui dans la profession : « Jean-Pierre Marielle ? Pas un client facile ». Le Monde confirme ce trait de caractère : « Le paradoxe de ce comédien-là, c'est qu'il a l'épanchement parcimonieux, l'anecdote réticente ». Le , son interview par un journaliste de France 3 - Île-de-France très embarrassé, est qualifiée de « surréaliste » par Le Médiascope, de « lunaire » par Jean-Marc Morandini,.

La fin de sa vie est assombrie par la maladie d'Alzheimer.

Il est un grand amateur de vélo, de jazz et de New York.

Mort

Atteint de la maladie d'Alzheimer, il meurt le à Saint-Cloud à l’hôpital des Quatre Villes, des suites d'une septicémie. Il est inhumé à Précy-le-Sec, dans l'Yonne, dans le caveau familial.

Décorations

  • Officier de la Légion d'honneur (2007) ; chevalier (1992)
  • Officier de l'ordre national du Mérite (1997) ; chevalier (1986)
  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1995)

Cinéma

Années 1950

  • 1957 : Charmants Garçons d'Henri Decoin : Le réceptionniste
  • 1957 : Fernand clochard de Pierre Chevalier
  • 1957 : Le Grand Bluff de Patrice Dally : Maître Philippe Norbert
  • 1957 : Tous peuvent me tuer d'Henri Decoin : Jérôme
  • 1959 : Pierrot la tendresse de François Villiers

Années 1960

  • 1960 : La Brune que voilà de Robert Lamoureux : L'inconnu
  • 1960 : Le Mouton de Pierre Chevalier : Le chef
  • 1962 : Climats de Stellio Lorenzi : Philippe Marcenat
  • 1963 : Que personne ne sorte d'Ivan Govar : Jo Adams
  • 1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls : Reynaldo
  • 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Rakanowski, le joueur de tennis
  • 1963 : Les Animaux (film documentaire) de Frédéric Rossif : (uniquement voix)
  • 1964 : Faites sauter la banque ! de Jean Girault : André Durand-Mareuil, le banquier
  • 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : Balthazar
  • 1964 : Week-end à Zuydcoote de Henri Verneuil : Pierson
  • 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach : Landrut
  • 1964 : Relaxe-toi chérie de Jean Boyer : David, le psychiatre
  • 1964 : Échappement libre de Jean Becker : Van Houde
  • 1965 : Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat : Justin
  • 1965 : Monnaie de singe d'Yves Robert : Raymond Vernet
  • 1966 : Roger La Honte (Trappola per l'assassino) de Riccardo Freda : Lucien de Noirville
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Bob
  • 1967 : Toutes folles de lui de Norbert Carbonnaux : R.P Fouquet
  • 1968 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier : Le marquis
  • 1968 : L'amour c'est gai, l'amour c'est triste de Jean-Daniel Pollet : Maxime
  • 1969 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : Jean-Jacques Leroy-Martin, le « Play-boy »
  • 1969 : Quarante-huit heures d'amour de Cecil Saint-Laurent : Mazoillac
  • 1969 : Les Femmes de Jean Aurel : L'éditeur

Années 1970

  • 1970 : Les Caprices de Marie de Philippe de Broca : Léopold Panneton
  • 1970 : Le Pistonné de Claude Berri : Le lieutenant Casanova
  • 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : (uniquement voix, dans le prologue et l'épilogue du film)
  • 1971 : On est toujours trop bon avec les femmes de Michel Boisrond : Mac Cormack
  • 1971 : Quatre Mouches de velours gris (Quattro mosche di velluto grigio) de Dario Argento : Gianni Arrosio
  • 1971 : Sans mobile apparent de Philippe Labro : Perry Rupert-Foote
  • 1972 : Sex-shop de Claude Berri : Lucien, le dentiste
  • 1972 : Le Petit Poucet de Michel Boisrond : L'ogre
  • 1973 : La Valise de Georges Lautner : Le commandant Bloch
  • 1973 : L'Affaire Crazy Capo de Patrick Jamain : Le commissaire Martin
  • 1973 : Charlie et ses deux nénettes de Joël Séria : Tony
  • 1974 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard : Gérard
  • 1974 : Dis-moi que tu m'aimes de Michel Boisrond : Richard Le Royer
  • 1974 : T'es fou Marcel... (court-métrage) de Jean Rochefort : Son propre rôle
  • 1974 : Un linceul n'a pas de poches de Jean-Pierre Mocky : Le docteur Carlille
  • 1975 : Que la fête commence... de Bertrand Tavernier : Le marquis de Pontcallec
  • 1975 : Dupont Lajoie d'Yves Boisset : Léo Tartaffionne
  • 1975 : La Traque de Serge Leroy : Albert Danville
  • 1975 : Les Galettes de Pont-Aven de Joël Séria : M. Henri Serin, représentant en parapluies
  • 1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret : Paul
  • 1976 : On aura tout vu de Georges Lautner : Morlock
  • 1976 : Calmos de Bertrand Blier : Paul Dufour
  • 1976 : Le Bataillon en folie (Sturmtruppen) de Salvatore Samperi : Le soldat inconnu
  • 1977 : … Comme la lune de Joël Séria : Pouplard
  • 1977 : Un moment d'égarement de Claude Berri : Pierre
  • 1977 : Plus ça va, moins ça va de Michel Vianey : L'inspecteur Pignon
  • 1977 : L'Imprécateur de Jean-Louis Bertuccelli : Roustev
  • 1977 : Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier (il y interprète uniquement la chanson du générique avec Jean Rochefort)
  • 1979 : Cause toujours... tu m'intéresses ! d'Édouard Molinaro : François Perrin

Années 1980

  • 1980 : L'Entourloupe de Gérard Pirès : Castelard
  • 1980 : Voulez-vous un bébé Nobel ? de Robert Pouret : Victor Delacroix
  • 1981 : Asphalte de Denis Amar : Albert Pourrat
  • 1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier : Le Peron et son frère
  • 1981 : Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion : Jean-Marie Tardel
  • 1982 : L'Indiscrétion de Pierre Lary : Daniel
  • 1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi : Patrick Le Kermadec dit « Le Chouan »
  • 1983 : Signes extérieurs de richesse de Jacques Monnet : Jérôme Bouvier
  • 1984 : Partenaires de Claude d'Anna : Gabriel Gallien
  • 1985 : L'Amour en douce de Édouard Molinaro : Antoine Garnier
  • 1985 : Hold-up de Alexandre Arcady : Simon Labrosse
  • 1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier : L'homme riche et dépressif
  • 1987 : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann : Fred
  • 1987 : Les Deux Crocodiles de Joël Séria : René Boutancard
  • 1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet : Raoul Fonfrin

Années 1990

  • 1990 : Uranus de Claude Berri : Archambaud
  • 1991 : Tous les matins du monde d'Alain Corneau : M. de Sainte Colombe
  • 1992 : Max et Jérémie de Claire Devers : Almeida
  • 1993 : Un, deux, trois, soleil de Bertrand Blier : L'homme seul
  • 1994 : Le Parfum d'Yvonne de Patrice Leconte : Le docteur René Meinthe
  • 1994 : Le Sourire de Claude Miller : Pierre François Le Clainche
  • 1995 : Les Milles de Sébastien Grall : Le commandant Perrochon
  • 1996 : Les Grands Ducs de Patrice Leconte : Georges Cox
  • 1996 : L'Élève d'Olivier Schatzky : Armand Moreen

Années 2000

  • 2000 : Une pour toutes de Claude Lelouch : Le commissaire Bayard
  • 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : Lui-même
  • 2003 : La Petite Lili de Claude Miller : Simon Marceau
  • 2003 : Demain on déménage de Chantal Akerman : Samuel Popenick
  • 2004 : Atomik Circus, le retour de James Bataille de Didier Poiraud, Thierry Poiraud : Bosco
  • 2005 : Les Âmes grises d'Yves Angelo : Pierre-Ange Destinat
  • 2006 : Da Vinci Code de Ron Howard : Jacques Saunière
  • 2006 : Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaeghe : M. de Galais
  • 2007 : Faut que ça danse ! de Noémie Lvovsky : Salomon Bellinsky
  • 2007 : Ce que mes yeux ont vu de Laurent de Bartillat : Jean Dussart
  • 2009 : Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet : Placard

Années 2010

  • 2010 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre : Victor
  • 2010 : Le Mystère de Jean-Teddy Filippe : Octave
  • 2012 : Rondo d'Olivier van Malderghem : Abraham
  • 2012 : Les Seigneurs d'Olivier Dahan : Le Maire Titouan Leguennec
  • 2013 : Max de Stéphanie Murat : Nick
  • 2013 : La Fleur de l'âge de Nick Quinn : Hubert Dassonville
  • 2014 : Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall : Lui-même
  • 2014 : Une heure de tranquillité de Patrice Leconte : Le père de Michel

Télévision

Films

  • 1959 : Ben-Hur : Ponce Pilate (Frank Thring)

Films d'animations

  • 2007 : Ratatouille : Auguste Gusteau
  • 2010 : L'Apprenti Père Noël : Le double du Père Noël
  • 2015 : Phantom Boy : L'homme au visage cassé
  • 1953 : La Jalousie du Barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire
  • 1954 : L’Amour des quatre colonels de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine, avec la compagnie Grenier-Hussenot
  • 1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Leroy, Théâtre du Petit Marigny
  • 1955 : Le Quai Conti de Guillaume Hanoteau, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
  • 1956 : Victimes du devoir d'Eugène Ionesco, Théâtre de la Huchette
  • 1956 : Chatterton d'Alfred de Vigny, mise en scène Michel Bouquet, Théâtre de l'Œuvre
  • 1956 : Le Miroir d'Armand Salacrou, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1957 : Hibernatus de Jean Bernard-Luc, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée
  • 1957 : Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
  • 1957 : Le Chevalier d'Olmedo de Lope de Vega, mise en scène Albert Camus, festival d'Anjou
  • 1958 : Tessa la nymphe au cœur fidèle de Jean Giraudoux d'après Basil Dean et Margaret Kennedy, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
  • 1958 : L'Étonnant Pennypacker de Liam O'Brien, adaptation Roger Ferdinand, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
  • 1960 : Champignol malgré lui de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
  • 1962 : Pomme, pomme, pomme de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1963 : Tricoche et Cacolet d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Jacques Charon, Odéon-Théâtre de France
  • 1964 : La Preuve par quatre de Félicien Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
  • 1966 : La Prochaine fois je vous le chanterai de James Saunders, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
  • 1966 : Se trouver de Luigi Pirandello, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
  • 1967 : Rosencrantz et Guildenstern sont morts de Tom Stoppard, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
  • 1967 : L'Anniversaire d'Harold Pinter, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
  • 1969 : Guerre et paix au café Sneffle de Remo Forlani, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1969 : Le Babour de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1970 : Les Poissons rouges ou Mon père ce héros de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l'Œuvre
  • 1972 : Un pape à New-York de John Guare, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1978 : La Culotte de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l'Atelier
  • 1980 : L'Habilleur de Ronald Harwood, mise en scène Stéphan Meldegg, Théâtre de la Michodière
  • 1982 : L'étrangleur s'excite d'Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Arts (Hébertot)
  • 1986 : Oncle Vania d'Anton Tchekhov, mise en scène Christian Benedetti, Théâtre de l'Est parisien
  • 1986 : Clérambard de Marcel Aymé, mise en scène Jacques Rosny, Comédie des Champs-Élysées
  • 1988 : La Femme à contre-jour d’Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Mathurins
  • 1990 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Brigitte Jaques, Théâtre de l'Atelier
  • 1994 : Le Retour d'Harold Pinter, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de l'Atelier
  • 1997 : La Terrasse de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Antoine
  • 1997 : La Lune se couche de Harold Pinter, mise en scène Karel Reisz, Théâtre du Rond-Point
  • 1999 : Le Nouveau Testament de Sacha Guitry, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
  • 2007 : Les Mots et la chose de Jean-Claude Carrière, avec Agathe Natanson, sa femme, Théâtre de l'Œuvre
  • 2007 : Correspondance de Groucho Marx, mise en scène Patrice Leconte, Théâtre de l'Atelier
  • 2010 : Audition de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Édouard-VII
  • 2014 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Benoît Lavigne, Théâtre Antoine

Récompenses

  • Prix du Syndicat de la critique 1969 : meilleur comédien pour Guerre et paix dans le café Sneffle
  • Prix du Syndicat de la critique 1973 : meilleur comédien pour Un pape à New York
  • MystFest 1987 : meilleur acteur pour Les mois d'avril sont meurtriers
  • 7 d'or 1992 : meilleur comédien pour La Controverse de Valladolid
  • Molières 1994 : Molière du comédien pour Le Retour d'Harold Pinter
  • Festival international du film de Shanghai 1995 : Gobelet d'or du meilleur acteur pour Les Milles
  • Lumières 2008 : Lumière d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
  • Académie Charles-Cros 2012 : Coup de cœur pour Parole enregistrée & documents sonores pour sa lecture de Cher amour de Bernard Giraudeau

Nominations

  • César 1976 : César du meilleur acteur pour Les Galettes de Pont-Aven
  • César 1982 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Coup de torchon
  • César 1989 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Quelques jours avec moi
  • César 1992 : César du meilleur acteur pour Tous les matins du monde.
  • César 1993 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Max et Jérémie
  • César 2004 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour La Petite Lili
  • César 2008 : César du meilleur acteur pour Faut que ça danse !
  • Les Plus Beaux Contes de Grimm, racontés par Jean-Pierre Marielle, Paris, éditions Auzou, coll. « Mes premiers contes bilingues », , 28 p. + 1CD (ISBN 978-2-7338-0953-2)
  • Le Grand N'importe quoi, Paris, Calmann-Lévy, , 250 p. (ISBN 978-2-7021-4136-6)

En 2024, Agathe Natanson publie aux éditions du Seuil un livre consacré au comédien dont elle était la dernière épouse, Chantons sous les larmes - Lettres à Jean-Pierre Marielle.

Bibliographie

  • Stéphane Koechlin, Jean-Pierre Marielle, le lyrique et le baroque, éditions du Rocher, 2019, 406 p. (ISBN 978-2-268-10273-3)
  • Stéphane Koechlin, Le livre qui montre la voix, Hugo image, 2023, 224 p. (ISBN 978-2-7556-6716-5)

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • Africultures
    • AllMovie
    • Allociné
    • Ciné-Ressources
    • Filmportal
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • Rotten Tomatoes
    • Unifrance
  • Ressources relatives au spectacle :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Les Archives du spectacle
    • L’Officiel des spectacles
  • Ressources relatives à la musique :
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Portail du cinéma français
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Source : Article Jean-Pierre MARIELLE de Wikipédia

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